La crise de la Covid-19 a eu un impact considérable sur nos vies et également sur notre façon de travailler. Effectivement, son impact s’est fait ressentir directement lors des périodes de confinement. Cependant, aujourd’hui on mesure sur le long terme, les changements que cette pandémie a mis en place. Le télétravail a été inévitable pour de nombreuses entreprises. Désormais, il s’inscrit dans le quotidien d’une grande partie des travailleurs. Ce mode de travail permet de bénéficier de certains avantages. Par exemple, il offre une plus grande flexibilité et liberté. Ainsi, le télétravail permettrait même de pouvoir travailler à l’étranger. Mais dans quelles mesures cela est-il possible ? De même, les chefs d’entreprises sont-ils prêts ? Si le télétravail s’installe durablement, il reste encore du chemin à faire pour que cette approche soit encore complètement validée par tous.
Travailler à l’étranger, les chefs d’entreprise sont encore mitigés
On ne parle plus du télétravail, comme on pouvait en parler deux ans plus tôt. Si à l’époque cette approche n’était pas du tout familière pour les entreprises françaises aujourd’hui ce n’est plus le cas. Dans un premier temps, si adopter le télétravail était une obligation aujourd’hui, il s’agit d’un choix. Bien entendu, les entreprises ont cherché un équilibre idéal pour la mise en place sur le long terme du télétravail. Par exemple, de nombreuses entreprises ont adopté une approche hybride, entre télétravail et présentiel. Désormais, selon une étude d’Atlassian, 64% des salariés préfèrent un rythme de travail hybride. Une autre tendance de démarque. Il s’agit désormais d’envisager de travailler à l’étranger en télétravail. La startup Remoters, qui propose des solutions d’hébergement pour travailler d’où l’on veut à l’étranger a notamment réalisé une étude auprès de Opinionway pour cerner les enjeux de cette tendance.
Premièrement, un tiers des chefs d’entreprise se montrent favorables au télétravail à l’entranger. Il sont d’ailleurs 14% a déjà le pratiquer. Cette tendance est plus forte dans l’industrie ainsi que les petites entreprises. Un des avantages pour eux est de développer l’attractivité de l’entreprise. Cependant, si une autre partie n’est pas favorable c’est car elle relève deux limites principales. La première limite est que cette approche est difficilement applicable à tous les collaborateurs. 27% des entreprises relèvent ce point. La deuxième se trouve dans le décalage horaire. En effet pour 17% des entreprises le télétravail a l’étranger est possible que dans la mesure où le décalage horaire est inférieur à 3 heures.
Globalement le sondage rapporte que 60% des entreprises de plus de 20 salariés pensent qu’il est impossible de mettre en place cette organisation. Les avis diffèrent entre les différents secteurs. Cependant, 35% des entreprises y sont favorables. Cette information est importante il convient de remarquer que le changement s’est très vite instauré. En l’espace de deux ans, les mentalités se transforment pour s’accorder aux nouveaux besoins des salariés.

Le télétravail à l’étranger, un atout pour la marque employeur
Si le télétravail à l’étranger se développe c’est aussi car il permet de dégager certain bénéfice du télétravail. En effet, pour les dirigeants, 12 % pensent que ce fonctionnement offre de l’attractivité à la marque employeur. Travailler en télétravail à l’étranger permettrait d’améliorer la motivation des salariés pour 14% des entreprises. De plus, cela permettrait de les fidéliser pour 11%.
Si certains secteurs comme le secteur de l’industrie sont plus aisément attiré par le télétravail à l’étranger, les autres secteurs peuvent trouver des alternatives. Effectivement, les entreprises peuvent proposer des missions à l’étranger sur de courtes périodes par exemple. Avec le temps, il conviendra de trouver des solutions pour accompagner les freins des entreprises. Les conditions de travail de demain se mettent en place aujourd’hui.
Sources :
“1/3 des dirigeants d’entreprise juge le télétravail à l’étranger possible” Remoters, communiqué de presse du 7 juin 2022
“France : le travail hybride en plein boum !” Boursier.com, article du 7 avril 2022