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Transition Énergétique en Nouvelle-Aquitaine : un modèle territorialisé

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Au sein de la région Nouvelle- Aquitaine, la DREAL contribue à la mise en place de différentes actions en faveur de la transition énergétique. Pour ainsi dire c’est elle qui oeuvre a la mise en place de mesures et de nouvelle politique à ce sujet. Ainsi, l’objectif est d’atténuer le changement climatique en adaptant des solutions concrètes. Ces solutions portent sur différents aspects.

Parmi ces aspect, il y a la mise en oeuvre et la déclinaison régionale de la loi de transition énergétique pour la croissance verte. Il en est de même pour le Plan Climat, la stratégie nationale bas carbon ou encore le plan national d’adaptation au changement climatique. Un autre aspect est la mobilisation et l’animation de réseaux en faveur d’un travail collectifs entre les acteurs. De plus, il y a également une dimension de soutient au développement des énergies renouvelables et à la gestion raisonnée de l’énergie. Et pour finir, le dernier aspect est l’instruction des procédures dans l’objectif de garantir la sécurité de l’approvisionnement en énergie.

Dans le domaine de l’énergie et de la transition énergétique, la région Nouvelle-Aquitaine met en place un programme. Il s’agit, le Programme Régional pour l’efficacité énergétique Nouvelle-Aquitaine (PREE), mis en place en février. Ce programme est une opération de stratégie afin d’optimiser les économies d’énergies des bâtiments et logements. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la loi nationale pour la Transition Énergétique et la Croissance verte. En effet, le territoire bordelais possède des caractéristiques fortes pour accompagner la transition énergétique.

La métropole présente un réseau de transport dense. En effet, il est constitué de plus de 14 000 km de lignes électriques à haute et très haute tension. Il pose donc des enjeux énergétiques régionaux importants. Au premier plan, il y a le défi de capitaliser sur les nouvelles énergies renouvelables. Parmi ces énergies se trouvent les énergies solaires et éoliennes. La région a en effet un objectif ambitieux. Elle souhaite multiplier par deux la part d’énergies renouvelables dans la consommation finale.

Ainsi, d’ici 2030 elle veut passer 16 à 32 % d’énergies renouvelables. En continuité, de cette logique des évènement ont lieu à Bordeaux. Les Assises Européennes de la Transition Énergétique se tiendront les 28, 29 et 30 janvier 2020. L’évènement est organisé par des acteurs locaux clés dans cette filière. Ainsi l’ADEME et Bordeaux Métropole, les Assises Européennes de la Transition Énergétique marquent un temps fort dans les actions mises en place.

Un événement éco-citoyen synergique pour toute la métropole

Énergies renouvelables ou marines, smart cities, stockage, mobilité propre ou encore
construction durable… Ce sont les sujets abordés par les Assises Européennes de la Transition Énergétique. Elles ont été Initiées en 1999 sous l’impulsion de la Communauté Urbaine de Dunkerque. Aujourd’hui les Assises sont co-organisées par Bordeaux Métropole et le Grand Genève. Le thème de l’édition 2020 n’est pas encore communiqué. Cependant elle témoigne une volonté précise.

En effet, c’est celle du territoire qui souhaite être un leader dans les questions énergétiques et environnementales. La précédente édition avait pour thème « Territoires engagés et solidaires ». Ainsi, les Assises avaient à cœur de mettre en valeur les collectivités de la région en termes d’énergie. L’objectif étant de favoriser leur coopération. La nouvelle superficie de la région Aquitaine pose en effet la question d’une cohésion renouvelée. Du fait de leur proximité nouvelle, les acteurs Limousin Expansion, l’Agence régionale d’Innovation Poitou Charentes, ainsi que les pôles Éco-industries Poitou-Charentes et Environnement Limousin ont, à ce titre, entamer des actions communes pour faire de la région un territoire leader.

La Nouvelle-Aquitaine regorge de formes d’énergies très diverses favorisant les mix énergétiques décarbonés. Elle est par exemple la première région de France en termes de méthanisation et de photovoltaïque. Pour illustrer ce propose la route Bordeaux-Arcachon abrite ainsi le plus grand parc photovoltaïque d’Europe. Il est aussi appelé “Centrale de Constantin”.

Transition énergétique : le plan d’action de l’écosystème économique bordelais

En 2017 déjà, le Conseil Régional ainsi que l’ADEME avaient accéléré la transition énergétique. En effet, un cluster dédié à l’énergie et au stockage a vu le jour. Parmi les acteurs locaux engagés, il y a le Réseau de Transport d’Electricité (RTE). Il participe dans cette même dynamique à faire du lien entre les start-ups du domaine de l’énergie et de l’innovation. Ainsi, RTE joue d’abord un rôle d’impulseur de projet. C’est notamment le cas pour la connexion électrique entre Cubnezais en Gironde et Gatika à Biscaye en Espagne. Ensuite, RTE réalise également des études d’impact, cruciales pour évaluer les retombées énergétiques d’un projet. Ces études qui ne seraient pas possibles sans un investissement de 550 millions d’euros d’ici 2024

Les entreprises bordelaise ne sont donc pas en reste. En effet, du point de vue de l’accompagnement de la transition énergétique, le défi est avant tout industriel. En effet, il est possible d’agir sur trois points de la filière industrielle. Ces points sont à la fois les usages, la gestion et la production. Les entreprises, elles aussi, cherchent à mettre en avant la dynamique. Par exemple, l’entreprise Enedis utilise des réseaux électriques intelligents. Ils sont aussi appelés “smart grids”. Ils permettent une gestion plus efficace de l’énergie.

Ainsi, Enedis, mêle technologies du numérique et de l’électricité. Elle a également a mis en place “Open Data”. L’objectif est de rendre consultables des données librement et gratuitement à tous ceux qui pouvent contribuer à la transition énergétique. Enfin, le plan d’action de la métropole bordelaise voit le jour sous le nom “Néo terra”. C’est le point de départ de l’action publique de la Région Aquitaine. L’ambition de la région est de faire de la lutte contre le changement climatique un enjeu local d’ici 2030.

La région compte de nombreux atouts. Ils se trouvent au sein de pôles de compétitivité, des laboratoires et de clusters. Ils sont tous à leur échelle des lieux de transfert de technologies. La nouvelle édition des Assises Européenne de la Transition Énergétique affirme bien cela. Des projets collaboratifs se multiplient avec des partenaires industriels locaux. Ils s’impliquent dans la mise en œuvre de nouvelles filières industrielles au service des énergies renouvelables. Pour la région le défi est s’approprier collectivement ces enjeux.

Justine ANGIBAUD

Sources :

Le Site Officiel des Assises Européennes de la Transition Énergétique

L’Agence pour développement économique pour Bordeaux Métropole

Aquitaine Energies

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