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La relance verte de l’industrie automobile

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L’industrie automobile est un secteur porteur de l’économie nationale. En effet, l’automobile est l’un des piliers de la mobilité, dans des zones urbaines et rurales. Dans de nombreuses métropoles, l’utilisation de la voiture est codifié pour limiter l’impact de son utilisation sur le quotidien. Pollution, embouteillages sur les grands axes aux heures de pointe, saturation des parkings… Ce sont autant d’éléments qui évoluent, pour laisser place à une nouvelle industrie automobile, à l’échelle nationale. Secteur de pointe et d’avenir, l’industrie automobile est importante. En 2019, 8 millions de véhicules étaient produits par des constructeurs français dans le monde.

L’industrie automobile, un secteur créateur d’emploi qui évolue

L’industrie automobile fait partie de ces secteurs qui recrutent, notamment en région. En Nouvelle-Aquitaine, il recrute notamment 40 850 personnes dans plus de 13 465 entreprises. La vente et la réparation des véhicules représentent plus des deux tiers des emplois régionaux, et demandent sans cesse de nouvelles compétences. En effet, le développement d’innovations dans l’industrie automobile fait évoluer les savoirs des salariés. L’arrivée en puissance des véhicules électriques et hybrides notamment demandent de maîtriser d’autres aspects mécaniques. Les technologies embarquées et les nouvelles normes environnementales demandent également aux professionnels d’avoir des notions d’informatique et d’électronique. Ce sont autant de nouveaux aspects du métier qui rendent les profils bien plus enrichis, et qui sont des facteurs de recrutement. En effet, les jeunes diplômés s’adaptent à ces nouvelles compétences, désormais indispensables. Cela permet aux entreprises de rester présentes sur le marché, et de promouvoir leur savoir-faire. 

Cette évolution est également soutenue par le plan “France Relance”, annoncé par le Gouvernement. Ce plan de relance a pour objectif de promouvoir durablement l’utilisation de véhicules moins polluants, en se tournant vers des solutions électriques et hybrides. Pour cela, le plan prévoit une enveloppe de 1.9 milliards d’euros, destinée aux évolutions du bonus environnemental entre 2020 et 2022. Cela passe notamment par la prime à la conversion, mais aussi par l’équipement du pays en bornes de recharge pour les véhicules électriques. D’ici à la fin de l’année 2021, le Gouvernement compte avoir installé 100 000 bornes de recharge sur l’ensemble du territoire. Cela permettra ainsi de faire encore un pas vers la transition énergétique et environnementale déjà commencée. Il s’agit d’un plan ambitieux, qui ouvrirait la voie aux initiatives locales, comme celle du Cinéma CGR de Villenave d’Ornon, qui a installé des bornes sur son parking.

Une relance déjà amorcée qui fait ses preuves sur le territoire

L’essor des véhicules hybrides et électriques est totalement d’actualité. En effet, la part de ces véhicules sur le marché national était de 6.9% en juillet 2019. Un an plus tard, en juillet 2020, elle atteignait 17.9% du parc automobile français. L’utilisation de ce type de véhicule permet ainsi de réaliser une économie sur l’essence, en utilisant l’énergie électrique comme remplacement. L’énergie électrique se déploie sur de nombreux transports au sein même des métropoles, comme à Bordeaux. Ainsi, la ville souhaite progressivement mettre en place des lignes de bus 100% électriques, au même titre que les tramways. Ce sont autant de mesures moins polluantes qui, couplées à l’étendue du réseau, incite les usagers à se tourner vers les transports en commun. Cela permet un désengorgement des grands axes, et vide les parkings de ville. Un effort soutenu qui porte ses fruits pour les années à venir.

Dans toutes les métropoles, les usagers peuvent également profiter de solutions de mobilité individuelles. Les vélos sont les premiers à avoir vu le jour à La Rochelle, en 1976. A Bordeaux, 1700 vélos sont disponibles en station et en libre service. Une alternative pour se déplacer rapidement sur de petits trajets, notamment en centre-ville. Les véhicules et les scooters électriques voient également le jour, et permettent davantage de mobilité à des prix abordables. Une solution “à la carte”, qui dispense de l’achat d’une voiture pour les déplacements urbains. Une alternative aussi verte qu’économique pour les Bordelais. 

Sources : 

ANFA Auto – Régioscope des services de l’automobile et de la mobilité – édition 2020

INSEE – Tableaux de l’économie française Édition 2019 – Industrie Automobile

Communiqué – Groupe DBT – L’entreprise française DBT garde une longueur d’avance – 10 septembre 2020

Bordeaux Métropole – V3 – Vélos en libre service

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