Glwadys Le Moulnier, shooting version new wave. Portrait

Glwadys Le Moulnier représente la nouvelle vague de la photographie bordelaise. Non pas parce qu’elle incarnerait à elle seule les capacités artistiques de chacun, mais parce qu’elle fait partie de ces nouveaux photographes qui réinventent leur métier chaque jour, au plus près des besoins des entreprises, tout en valorisant l’image et leur-savoir-faire.

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Glwadys Le Moulnier

Après avoir étudié les Beaux Arts durant 3 ans à Rennes, elle se tourne vers la photographie, un domaine qui la passionne et qui devient rapidement son métier.  Elle voyage beaucoup aux Etats-Unis et travaille pour financer ses études, notamment au Lido où elle reste une année afin d’immortaliser les spectateurs. Cette expérience lui permet de découvrir le milieu de l’entreprise et l’art en même temps.

Habitant alors au sein de la capitale, elle photographie des lieux touristiques à la chaîne mais réalise rapidement qu’elle souhaite se tourner vers les entreprises, avec un réseau de contacts déjà existant entre Paris et Orléans.

En septembre 2015, elle change de cible. Elle a constaté que pour exister, il faut déceler un marché où la demande est importante et Paris n’est pas le marché le plus prometteur pour ce changement de carrière. Elle a finalement opté pour le marché bordelais où elle cible principalement les start-ups.

Un entrepreneuriat flexible au service de l’image

De plus, afin de poursuivre plus sereinement son démarchage, elle suit une formation au Marketing sur Bordeaux. Les photographes doivent être dans des structures modernes et flexibles pour pouvoir exister car il s’avère souvent difficile de convaincre des banquiers peu enclins à aider ces professionnels de l’image, ces artistes.

Aujourd’hui, Glwadys Le Moulnier est contactée pour couvrir des événements, réaliser des portraits pour des trombinoscopes d’entreprise, mais aussi agir dans la communication des entreprises. Ces dernières souhaitent aussi des photos uniques pour leur banque d’images interne.

La plupart du temps, une entreprise recherche avant tout des conseils et un certain suivi de la part du photographe, qui passe en réalité 80% de son temps à préparer un shooting, contre 20% pour sa réalisation. La qualité de son travail plaît et sa réputation commence à se faire grâce au bouche-à-oreille : elle questionne beaucoup les entreprises pour mieux cerner les besoins et les incite à communiquer pour leur proposer le meilleur rendu possible. 

“Garder sa tendresse pour la photographie.”

Le plus important à ses yeux est de réaliser une bonne communication et un démarchage lié à un discours ciblé, adapté à chaque client. Elle aimerait pouvoir proposer de services mais elle a remarqué que la seule activité de photographe ne suffisait plus : elle a donc le souhait de se constituer une équipe en sous-traitance.

Objectif : Art

Avec les multiplications des banques d’images et la démocratisation des appareils photographiques numériques, Glwadys déplore toutefois que les personnes ne sachent plus apprécier véritablement la photographie, au regard de la banalisation de l’image. Dans les prochaines années, elle souhaiterait pouvoir lier la photographie d’art au milieu de l’entreprise.

Au travers de son métier, Glwadys Le Moulnier veut continuer à montrer que la photographie est avant tout un arr. Tout en s’adaptant au marché qu’elle cible, par les conseils, la valorisation de l’image de l’entreprise, les portraits, les trombinoscopes, les reportages. Ou encore la création d’une banque d’images “sur mesure”…

Le marché de la photographie en France est réputé avec 25 000 photographes déclarés à la Maison des artistes. Depuis quelques temps, le marché commence à se féminiser mais aussi à rajeunir. C’est avant tout un métier de passion où il faut s’adapter, avancer mais aussi un métier riche qui permet au photographe de faire de belles rencontres…

Tout le monde peut devenir photographe, mais la difficulté, c’est de durer.

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