Planète Voyages, une démarche de la SNCF pour redonner du sens au voyage. En effet, la société a été plus que bouleversée par la crise sanitaire de la COVID-19. Le virus a remis en question les limites de la société et également la problématique environnementale. Au quotidien, les actions de chacun se réinventent. La mobilité n’est pas exempte. Pour la SNCF, il est temps de repenser le voyage avec un parti pris pour l’environnement. Avec le projet Planète voyages, cette dernière marque encore un peu plus son engagement à ce sujet. Une ambition riche de sens pour faire changer les choses et envisager la mobilité de demain. En accord avec la conscience environnementale collective, la SNCF met en œuvre pas à pas ses actions.
Un mode de transport respectueux
Sur le globe, les émissions de gaz à effet de serre sont rejetées à 14% par les transports. Sur le territoire, ce secteur représente plus particulièrement 1⁄3 de la consommation énergétique. Elle est devant la consommation des bâtiments comme le chauffage ou la climatisation. Le secteur des transports est représenté par le transport et le fret routier, l’aviation, la navigation, et le rail. Parmi ces modes de transport, le rail est le moyen de transport qui émet le moins de gaz à effet de serre. En effet, il émet seulement 1,2 % de rejet de CO2.
Pour ainsi dire, c’est le moyen de transport le plus respectueux de l’environnement. Par exemple, le voyage en train représente 50 fois moins de CO2 que celui en voiture. Afin de maîtriser le réchauffement climatique, il faudrait que chaque individu réduise son bilan carbone. Pour cela, prendre le train est une action à privilégier. La SNCF s’engage à informer les voyageurs en ce sens avec la démarche Planète voyages. En effet, en juin 2020 selon une étude de l’IFOP 66% des Français déclarent ne pas tenir compte de l’impact environnemental pour choisir leur mode de transport.
A travers ce constat, la SNCF souhaite détourner petit à petit les voyageurs des transports plus polluants comme la voiture ou l’avion. En effet, elle a pour ambition d’attirer plus de 15 millions de passagers par an d’ici 2025 dans le cadre de Planète voyages. Avant que la crise sanitaire ait un impact sur la société et les déplacements, ce n’est pas moins de 140 millions de voyageurs par an qui montaient à bord d’un Ouigo, d’un TGV INOUI ou encore d’un Intercité.
Ce nombre représente une augmentation de 11%, soit 15 millions de nouveaux voyageurs. Ces derniers viendraient notamment de la voiture et du transport aérien. De plus ils représentent, 640 kilos tonnes de CO2 évités. Cependant, le programme Planète voyage ne s’arrête pas juste à l’incitation à prendre un transport plus respectueux. En effet, à travers ce dernier, la SNCF s’engage à réduire sa consommation énergétique de 20%. En complément, elle prend part à différentes actions impliquant chaque voyageur. Ainsi, le programme se veut fédérateur. Ainsi, il a deux axes principaux, faire savoir et faire plus.
Un acteur de la mobilité qui s’engage pour la planète avec Planète Voyages
Ainsi, Planète Voyage est une démarche qui s’inscrit en continuité avec la stratégie de la SNCF. En effet, la SNCF se targue d’une stratégie sociétale et environnementale animée par un projet d’entreprise ambitieux, “Tous SNCF”. Face au constat indéniable de l’urgence climatique, le groupe a pour mission d’être un acteur exemplaire et aussi d’être un vecteur de changement au sein de la société. Ainsi, l’entreprise prend part aux différents accords en faveur de la planète. Parmi ces accords il y a notamment, l’Accord de Paris, les Objectifs de Développement Durable de l’ONU ou encore la Stratégie Nationale Bas Carbone de la France. En s’appuyant sur les principes de ces accords, le groupe saisit les opportunités pour mettre en place une stratégie RSE qui constitue un véritable levier de performance, de compétitivité et d’attractivité. Ainsi, chaque nouvelle activité se pense pour s’inscrire dans une démarche environnementale ambitieuse.
Plus concrètement, la SNCF met en pratique sa volonté de s’engager dans une démarche environnementale par les différentes actions Planète voyages. Elle met notamment en place l’éco-conduite et forme ses conducteurs. Accompagné d’un outil d’optimisation de conduite, l’objectif est de laisser le relief de la ligne porter le train. De plus, le groupe s’engage dans un système d’économie circulaire. Il œuvre dans l’éco-conception des rames en matière recyclable, dans une maintenance renforcée à mi-vie, dans le recyclage des rames en fin de vie ou encore dans un processus zéro déchet.
En 2021, le groupe a pour ambition de réduire les déchets des voitures bar tout en optimisant la gestion des déchets restants. Pour cela, elle vise à supprimer les emballages plastiques. Elle souhaite proposer des remises pour les voyageurs venant avec leur propre contenant. Pour finir, la SNCF souhaite accompagner ses clients à bord dans leur geste de tri grâce à une nouvelle signalétique et d’un hôte de propreté.
Si les ambitions de la SNCF en faveur de l’environnement sont nobles, il va falloir qu’elle arrive à convaincre ses voyageurs. Dans un premier temps, la COVID-19 a grandement découragé les voyageurs à effectuer leur voyage dans un transport en commun. D’un autre, ces derniers doivent être accompagnés pour comprendre le sens de leurs actions. Le Skipper, compétiteur, ingénieur, chef d’entreprise, François Gabart prend ainsi part au projet afin de sensibiliser chaque individu dans la démarche Planète voyages.
Sources :
“Planète Voyages”, SNCF, Dossier de presse du 26 janvier 2021
