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Mobilité douce, un réflexe pour les déplacements courts

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Comment favoriser la mobilité douce pour les déplacements de moins de 5 kilomètres au quotidien ? Selon une étude récente, plus de 60% des trajets courts sont réalisés en voiture, plutôt que par d’autres moyens de locomotion. A l’heure où les questions environnementales sont au cœur des préoccupations, les villes font tout leur possible pour sensibiliser. Pour beaucoup, la voiture reste la solution la plus pratique pour se déplacer… À tort. En effet, la voiture n’est pas toujours la solution de facilité, notamment dans les métropoles comme Bordeaux. 

La mobilité douce, au service de la liberté de déplacement

En ville, notamment à Bordeaux, de nombreux automobilistes utilisent leur véhicule personnel pour se rendre sur leur lieu de travail. Pourtant, ce type de déplacement est plus une perte de temps qu’autre chose. En effet, les embouteillages sur les grands axes des villes constituent une perte de temps importante, tout autant qu’un désastre écologique. La difficulté des déplacements en voiture se poursuit aussi pour trouver une place de stationnement. Lorsqu’il y a trop de voitures en circulation, les places sont rares et prisées. 

Pour éviter cela, la mobilité douce est une solution pérenne. Dans un environnement où les transports représentent à eux seuls 30 % des émissions de CO2 en France, il devient urgent de changer ses habitudes. Non seulement pour l’environnement, mais aussi pour sa propre santé

Ainsi, privilégier des solutions comme le vélo permet de ne pas générer la moindre émission de CO2 dans l’air. Pour encourager davantage ce type de mobilité douce, les villes mettent à la disposition des usagers des réseaux de pistes cyclables partout en ville… Ainsi que des parcs de vélos en libre service. Cela permet de faciliter les déplacements pour de courtes distances, en favorisant l’activité sportive.

Les entreprises veulent contribuer à la réduction des émissions de CO2.

Vers des déplacements de travail plus verts

Depuis plusieurs années, les entreprises se montrent de plus en plus impliquées dans cette mission de favoriser la mobilité douce. Avec la mise en place du télétravail, les déplacements sont réduits. Cependant, le retour sur site signifie une reprise significative des déplacements en voiture. Ainsi, certaines entreprises ont fait choix de développer, outre la flotte habituelle des véhicules commerciaux, leur propre parc de vélos à disposition de leurs salariés.

Ainsi, la mobilité douce devient un réflexe notamment pour ceux qui vivent à proximité de leur travail. Cela fait partie des engagements RSE menés de front par les entreprises, pour contrebalancer l’explosion du numérique et l’utilisation massive de la voiture pour tous les petits déplacements du quotidien. 

Ces solutions sont pratiques, mais ne sont pas les seules que les salariés ont à leur disposition en vivant en ville. Les transports en commun continuent également d’évoluer, proposant des alternatives électriques. Ainsi, ils limitent la pollution, et permettent moins de nuisances pour les riverains.

Sources : 

(1) 60 % des déplacements Travail – Domicile représentent moins de 5 km et s’effectuent en voiture. Comment encourager la mobilité douce ? Communiqué WeWard publié le 17 mai 2022

(2) Transports : le défi écologique des nouvelles mobilités | vie-publique.fr

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