Production sable industriel

Industrie et environnement économique, étude d’impact

L’industrie fait partie des secteurs les plus importants et dynamiques en Nouvelle-Aquitaine. La filière carrières et matériaux recyclés représente sur la région pas moins de 300 entreprises sur 530 sites de production. Notamment représentée dans la construction de bâtiments et les travaux publics, elle contribue au dynamisme de la région. Il s’agit donc d’un secteur qui s’ancre parfaitement dans l’environnement néo-aquitain, porté par les valeurs locales.

L’industrie, un marché important pour la région Nouvelle-Aquitaine

Le secteur de l’industrie fait partie des secteurs porteurs de la région. En effet, comme évoqué précédemment, il concerne en grande partie le bâtiment, et les travaux publics. Les travaux menés dans les villes et en milieu rural pour aménager les territoires en sont une bonne représentation. Ces derniers utilisent principalement les ressources minérales, pour des réalisations diverses à l’aide de sable ou de béton. D’après une étude menée par l’UNICEM, en partenariat avec le CERC et la DREAL, la part de cette industrie est très importante dans l’environnement économique régional. La production de granulats, de béton prêt à l’emploi ou encore de pierres ornementales octroient un chiffre d’affaires annuel à la région d’un milliard d’euros. Preuve que ce secteur est l’un des piliers de notre économie. 

Il s’agit également d’un secteur qui recrute et qui est un excellent générateur d’emplois. En région, il concerne 9 400 emplois, dont 2 000 emplois directs. Les emplois relatifs au bâtiment découlant de cette activité, au sein des communes, permet donc de contribuer directement à l’empreinte socio-économique régional. Le secteur industriel rayonne, et permet de faire fonctionner d’autres secteurs avec les retombées économiques qu’elle génère. 47 millions de tonnes de ces matériaux issus des carrières permettent chaque année à la région de fonctionner. Ils sont aussi commercialisés à destination du reste du pays, voire à l’international pour des applications spécifiques. 

Il existe en effet plusieurs formes de ressources minérales, répondant à des besoins particuliers. La première, sous forme naturelle, est représentée par le sable, l’argile, ou encore les gravillons. Les formes transformées, comme le béton, l’enrobé ou le plâtre, sont directement prévues pour une application, sans traitement préalable. Enfin, les matières recyclées s’inscrivent davantage dans une dynamique de développement durable. 

L’industrie néo-aquitaine, vers une dimension éco-responsable

Les industries exploitent des matériaux naturels, qu’ils transforment ensuite pour répondre aux besoins des entreprises. Force est de constater que depuis quelques années, une dimension éco-responsable se met en place dans les paysages urbains. En Nouvelle-Aquitaine, et à Bordeaux, les ressources recyclées prennent de l’ampleur. Dans le même temps, les industries locales sont majoritairement petites. D’après le rapport de l’UNICEM, 87% des entreprises du secteur comptent moins de 10 salariés. Des carrières, donc, gérées par de petites équipes, qui entendent bien assurer le processus d’extraction et de production seules. Ce secteur tend donc à rester artisanal le plus possible, afin d’offrir les matériaux les plus soignés et propres.

Cela se traduit également dans le paysage bordelais. Les nouveaux aménagements de la ville sont tournés vers l’utilisation de matériaux naturels ou recyclés, afin de limiter l’impact environnemental au maximum. Utilisant tantôt les énergies naturelles, les matériaux les plus bruts possibles, la ville se tourne vers ce mode de vie. Preuve qu’il n’est pas incompatible d’être une métropole dynamique et d’avoir des valeurs environnementales fortes. En Gironde, le paysage des carrières industrielles compte 62 sites de granulats, pour 8 sites de production de roches ornementales, pierres de construction et minéraux industriels. La région est certes une terre d’industrie minérale, mais la répartition des sites est très inégale d’un département à un autre. En comparaison, en Dordogne, on compte 40 sites de granulats et 27 sites de roches ornementales. Un travail de production qui se fait dans la durée, entre tous les départements de la région.

Un secteur régional actif dans la durée, inscrit comme une référence nationale

L’industrie néo-aquitaine est importante dans la région, contribuant largement à son rayonnement national et international. Elle crée également de nombreux emplois, directs, ou découlant des activités associées à ce secteur. Le dynamisme de la Nouvelle-Aquitaine la place d’ailleurs comme la deuxième région la plus importante dans le tonnage, derrière l’Auvergne Rhône-Alpes.

L’empreinte socio-économique de ce secteur d’activité et très forte, et engage de nombreux corps de métiers. Il s’agit d’un secteur en définitive qui a une durée de vie longue, ce qui lui permet de participer au tissu économique local, notamment dans les milieux ruraux. En effet, plus de 58% des salariés du secteurs sont employés sur des zones rurales. Ces carrières ne peuvent être installées en milieu urbain, et sont le plus souvent à proximité de leurs clients. A côté de Bordeaux, à Mios, par exemple, l’entreprise Sibelco a installé une carrière qui gère l’extraction, le traitement et la vente de sable siliceux et silice broyé. 

L’industrie néo-aquitaine est donc particulièrement présente et contribue au développement socio-économique de la région. Portée par des valeurs tournées vers l’environnement avec la production de matériaux recyclés, elle est aussi créatrice d’emplois. Et cela, pour mieux construire la Nouvelle-Aquitaine de demain…

Sources : 

Sibelco in France 

Etude UNICEM, CERC, DREAL « Evaluation des retombées économiques de l’industrie des carrières et des matériaux recyclés en Nouvelle-Aquitaine » Août 2019

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