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IADYS et son robot nettoyeur pour dépolluer les eaux de Marseille

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Avec IADYS, la pollution dans les eaux de la Méditerranée n’a qu’à bien se tenir. En effet, la start-up dévoile un tout nouveau robot nettoyeur afin dépolluer entre autre les eaux de Marseille et principalement celles du port avant la fin de l’été. Ainsi, IADYS met ses compétences en intelligence artificielle et robotique au service de la cause environnementale. Les locaux vous diront bien modestement que la cité phocéenne est la plus belle villes du monde. Cependant si cela est vrai, la ville est souvent entachée par la pollution et la présence de déchets. Un constat triste et révoltant lorsque l’on a la chance de pouvoir profiter des eaux transparentes dans les calanques. Le contraste est là, si la beauté des lieux émerveille, la quantité de déchets gâche indéniablement le spectacle. Des acteurs comme IADYS s’engagent donc pour essayer de venir à bout de ce problème. 

IADYS, une start-up au service des hommes et de l’environnement

La start-up IADYS basée à Roquefort-la-Bedoule conçoit, développe et commercialise des innovations mêlant intelligence artificielle et robotique. Elle a vu le jour sous l’impulsion de Nicolas Carlési en 2016. Peu de temps après sa création, l’entreprise a su se développer à l’international et notamment à Singapour, au japon en Norvège et au royaume uni. Désormais son réseau de distribution pourrait également toucher l’Afrique du Nord, la Nouvelle Zélande, l’Australie et les Etats-Unis. Un développement soutenu également par une levée de fonds de 1.570 million d’euros dont les principaux investisseurs sont le fonds régional Région Sud investissement, le fonds Aviva Impact Investing France, le fond Sud Mer Invest ainsi que les business angels angels bay invest. En parallèle, l’innovation à qui elle doit sa renommée est le robot Jellyfish. Un robot qui peut nettoyer et dépolluer les zones aquatiques.

Il faut dire que les solutions de la start-up s’engagent auprès de l’environnement et des hommes. En effet, le fondateur de IADYS, Nicolas Carlési est avant tout un passionné de la mer. Il pratique notamment de nombreux sports de glisse un peu partout dans le monde. C’est au cours d’un voyage qu’il a pris conscience de la pollution dans la mer et de l’urgence d’agir. Il a donc tout naturellement mis ses connaissances en robotique au service de cette problématique environnementale.

Chaque année, selon les chiffres de IADYS entre 8 et 12 millions de tonnes de plastique supplémentaires se retrouvent dans les océans. Pour les hydrocarbures 2,2 millions de tonnes d’hydrocarbures se retrouvent également dans les océans. Si de nombreuses mesures ont déjà été prises pour essayer d’enrôler la pollution dans les espaces marins, les résultats sont encore assez peu convaincants. Ainsi la première gamme de produits lancée par IADYS, Sea-neT propose des véhicules marins ou encore des systèmes d’intelligence embarqués. Parmi ces solutions il y a le robot Jellyfishbot. Il s’agit d’un robot capable de collecter les déchets et la pollution en hydrocarbure.

Le robot Jellyfishbot, un petit robot pour un grand nettoyage

Ainsi, le robot Jellyfishbot de IADYS a montré son efficacité notamment dans les ports de plaisance de Cassis, Cannes, Saint-Tropez, Ajaccio, Calvi, la Turballe, Cherbourg et Marseille. Il a également permis de nettoyer des ports de plus grande ampleur. Il a oeuvré dans le Port Maritime du Havre et les chantiers navals comme les chantiers de l’Atlantique à Saint Nazaire ou à la Ciotat. Grâce à sa maniabilité et sa maniabilité, le robots a également séduit des sociétés privées et spécialisées dans la collecte de déchets et de dépollution des zones industrielles comme la SMA à Monaco ou encore Serpol.

En effet, le robot de IADYS peut s’équiper de différentes façons afin de nettoyer de façon optimale différentes zones. Un système de glissière permet d’adapter 3 types de filets à mailles plus ou moins larges. C’est d’ailleurs ce système qui a également séduit, récemment des instituts de recherche en France et à l’étranger qui ont décidé de s’équiper  au même titre que des golfs ou des bases de loisir qui utilisent le robots pour entretenir leurs plans d’eau. 

Le robot peut tracter un filet contenant jusqu’à 80 litres de déchets et 30 litres d’hydrocarbure. Il peut travailler sur une surface de nettoyage de 1000 mètre carré par heure pendant huit heures. L’avantage du robot est notamment qu’il peut être manipulé par une seule personne et qu’il passe facilement toutes les portes. Le point de vue de l’entretien est également simplifié. Il suffit de rincer le robot à l’eau claire. Ainsi, le robot Jellyfishbot est une solution simple, maniable et efficace pour dépolluer les eaux. Avec un prix de départ de 8990 € HT, le robot se veut également accessible. 

Par ailleurs, toujours afin de faciliter son utilisation, en 2021, le Jellyfishbot est aussi devenu 100% autonome. En effet, en janvier une nouvelle version du robot programmable avec des points GPS a été mise à l’épreuve dans le port de Cassis pendant plusieurs mois. Une version qui va notamment offrir la possibilité de faire travailler plusieurs robots en même temps. L’objectif est de pouvoir traiter une vaste zone. Si le robot de IADYS s’invite dans de plus en plus de zones marines, il n’a pas encore fait ses preuves en Nouvelle Aquitaine. Cependant, il se pourrait bien qu’un jour un Jellyfishbot vienne donner un coup de main aux initiatives comme celles de Surfrider pour dépolluer les eaux de la région. 

Sources :

 “IADYS, start-up connue pour son Jellyfishbot, lève 1.570 million d’euros”  IADYS communiqué de presse du 28 juin 2021

Initiatives océanes” Surfrider 

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