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Centre de dépistage à l’aéroport de Bordeaux, des dépistages pour les voyageurs

Dernière mise à jour:

Le 28 juillet 2021, un nouveau centre de dépistage va voir le jour au niveau du Hall A de l’Aéroport de Bordeaux. Si le vaccin a pour but d’endiguer l’épidémie de la COVID-19, le virus continue de circuler. Que l’on soit vacciné ou non, de nombreux pays exigent un test PCR pour entrer sur le territoire. Les conditions de déplacements évoluent en fonction de la circulation du virus. Elles ne s’appliquent pas de la même manière en fonction des pays.

Pour les voyageurs en quête de nouveaux horizons, cela demande une certaine rigueur afin d’être en règles avec les restrictions qui s’appliquent à chaque destination. Afin de faciliter les démarches des voyageurs, l’Aéroport de Bordeaux et le laboratoire Eurofins mettent en place un centre de dépistage. Il permettra à tous les voyageurs qui le souhaitent de se faire tester. Si cela permet bénéficie d’une part aux voyageurs, cela permet également de maintenir d’une certaine manière une dynamique dans les déplacements à l’étranger. 

Des voyages soumis à différentes règles en fonction des pays 

Prendre ses valises et partir à l’étranger ne se fait plus de la même manière qu’hier. En effet, si auparavant, le voyage constituait un véritable lâcher prise sur les tracas du quotidien, aujourd’hui la COVID-19 implique quelques complications. Cependant, depuis le 9 juin 2021, il est possible de se déplacer entre la France et les pays étrangers. Ils restent tout de même soumis à des conditions qui diffèrent selon les pays et la circulation du virus. Effectivement, le voyage est possible en fonction de la situation sanitaire du pays de destination. Il dépend également de la vaccination des voyageurs et d’un test PCR négatif fait dans un centre de dépistage.

Afin d’informer les voyageurs sur les déplacements possibles, le gouvernement a notamment mis en place une classification des pays. Elle se présente sous la forme d’une carte avec des indicateurs sanitaires. Dans un contexte instable, cette dernière peut évoluer en fonction de la situation de l’épidémie. Par ailleurs, depuis le 1er juillet 2021, le pass européen s’organise. Il s’appelle également Certificat COVID numérique de l’UE. Le certificat COVID constitue une preuve numérique. Il atteste qu’une personne est soit vaccinée contre la COVID-19, soit qu’elle a reçu un résultat négatif au test PCR par le centre de dépistage, soit qu’elle s’est rétablie de la COVID-19.Ce dernier s’applique dans l’ensemble des pays européen et s’étendra sur la plan juridique jusqu’au 30 juin 2022. Il vise notamment à faciliter la libre circulation au sein de l’UE et à garantir un cadre.

La carte mise en place par le gouvernement classe donc les pays du monde entier avec différentes couleurs. Chaque couleurs est définie en fonction des indicateurs sanitaires. Ainsi, les pays « verts » sont des pays où la circulation de la COVID-19 n’est pas jugée active. Aucun variant recensé n’y est jugé préoccupant. Parmi ces pays on retrouve les pays de l’espace européen ou des pays comme l’Albanie, l’Arabie Saoudite, l’Australie, la Bosnie, Brunei, le Canada, la Corée du Sud, les États-Unis, Hong-Kong, Israël, le Japon…

Les pays oranges sont quant à eux des pays dans lesquels on voit une circulation active du virus. Cependant elle reste dans des proportions maitrisable et aucun variant préoccupant n’est présent. Le Royaume Uni est par exemple un pays orange. Il demande notamment un test de moins de 24h en plus du vaccin.

Enfin, les pays rouges sont des pays à risque dans lesquels la circulation du virus est active. On y observe également la présence de variants inquiétants. Par exemple, les pays rouges sont l’Afghanistan, l’Afrique du Sud, l’Argentine, le Bangladesh, la Bolivie, le Brésil…

Ainsi pour voyager il convient de renseigner sur la situation de chaque pays et les conditions d’entrées sur le territoire. Même si un pays se classe en vert, il peut demander des mesures sanitaires supplémentaires comme un test PCR fait dans un centre de dépistage ou une quarantaine. Par exemple, le Japon est un pays vert, pour autant, il n’accepte pas la venue de touristes français pour le moment.

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Les voyages s’organisent au gré de l’évolution de la pandémie

Eurofins et son nouveau centre de dépistage afin de faciliter les démarches des voyageurs

Parmi ce lot d’informations, il n’est pas toujours simple de s’y retrouver. Et une fois prise en compte des mesures sanitaires, il convient de s’organiser pour réaliser les démarches nécessaires avant le départ. Depuis le tout début de l’épidémie de COVID-19, l’aéroport se mobilise pour jouer son role de facilitateur de voyage. Dès 2020, il propose des tests virologiques PCR. Ils étaient organisés par l’Agence de Santé Régionale, le CHU de Bordeaux ainsi que la Protection Civile. Après plus d’un an à vivre avec le virus de la COVID-19, l’aéroport de Bordeaux.

Ainsi, l’aéroport de Bordeaux Mérignac s’organise avec le laboratoire Eurofins. Ils mettent en place un centre de dépistage COVID a Hall A en face de la porte 3 au niveau des arrivés. A partir du 26 juillet il va permettre un dépistage simple et rapide directement depuis l’aéroport. Les tests RT-PCR et antigéniques sont disponibles pour les voyageurs mais aussi pour tous ceux qui souhaitent se faire tester contre la COVID-19. Les habitants des communes alentours peuvent également venir au centre. Une ouverture à tous impérative pour lutter contre la propagation du virus et pour permettre une reprise de l’économie au sein du territoire. Le centre ouvre du lundi au dimanche de 7h à 17h. Pour les voyageurs avec un justificatif de voyage il est possible de venir avec ou sans rendez-vous. Pour les autres personnes, les tests se font uniquement sur rendez-vous.

Si cela permet de faciliter les démarches des voyageurs, cela permet aussi d’assurer une dynamique dans la reprise des vols. En effet, le trafic aérien signe sa reprise pour l’été après des mois d’incertitude. Il convient alors de tout mettre en place pour ne pas décourager les voyageurs. Selon la IATA, les réservations des voyages intra-européens indiquent que l’été devrait être meilleur que le précédent. Cependant, il convient de ne pas apporter trop de certitude. Si l’Association du transport aérien international montre que la demande est importante elle n’en reste pas moins volatile et au gré des politiques gouvernementales.

En ce sens, il faut espérer que les restrictions n’augmentent pas voire même qu’elles s’assouplissent pour que les compagnies aériennes puissent profiter sainement de la demande refoulée des voyageurs. 

Le nombre de dépistage au plus bas en 2023

Au cours de la semaine du 16 au 22 janvier 2023, on observe une baisse significative du nombre de tests RT-PCR naso-pharyngés, RT-PCR salivaires et tests antigéniques réalisés pour détecter le SARS-Cov2. En effet, le nombre total de tests effectués s’est établi à 551 200. Cela représente une diminution de 10 % par rapport à la semaine précédente, soit le niveau le plus bas depuis août 2020.

Cependant, cette baisse concerne toutes les tranches d’âge. Elle est particulièrement marquée pour les tests antigéniques qui représentent 33,4 % des tests effectués. Il est intéressant de noter que la proportion de tests antigéniques varie considérablement en fonction de l’âge. Ainsi, elle atteint 50,3 % chez les 16-25 ans, mais seulement 17,0 % chez les plus de 75 ans.

Des variations territoriales sont également notables, avec des disparités importantes entre les départements. Par exemple, lors de la semaine du 16 au 22 janvier 2023, les départements de la Guadeloupe et de Paris ont enregistré les proportions les plus élevées de tests antigéniques, respectivement 80,0 % et 55,4 %.

Sources :

“Point presse : inauguration centre de dépistage Eurofins” Aéroport de Bordeaux, communiqué de presse du 23 juillet 2021

Certificat COVID numérique de l’UE” Commission européenne

Déplacements à l’étranger” Gouvernement.fr, informations mises à jour le 26 juillet 2021

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