groupe d'étudiants rassemblés à l'exterieur sur le campus universitaire de Bordeaux pour travailler sur leurs ordinateurs portables

Bordeaux, ville phare pour les étudiants

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Pour les étudiants, Bordeaux fait partie des villes les plus attractives de France. Entre hausse du nombre d’étudiants, crise du logement, engorgement de la ville… Des défis de chaque jour. Bordeaux intègre pourtant pleinement l’enseignement supérieur dans son développement territorial.

A travers la qualité des Universités, Écoles et Instituts, l’image de Bordeaux à l’internationale, l’insertion professionnelle, le cadre de vie… Focus sur la situation d’un Bordeaux Métropole qui se donne les moyens pour rester attractive auprès des jeunes.

L’augmentation du nombre d’étudiants bordelais

Avec une croissance notable depuis une décennie, les étudiants de NouvelleAquitaine proviennent maoritairement de l’Académie de Bordeaux. Ainsi, la Région comptabilise un peu plus de 178 000 étudiants en 2013. Cinq ans plus tard, en 2018 elle en compte plus de 208 400. Ainsi elle affiche une croissance de 17% (1).

Parmi les chiffres de 2018, 132 36 étudiants à l’Académie de Bordeaux. Contre 52 641 à l’Académie de Poitiers et 23 439 à Limoges. Près de 60% des étudiants de la région choisissent donc Bordeaux pour y faire leurs études. Ils demeurent ensuite prêts sur place, à leurs premiers pas dans la vie active.

Outre l’attractivité indéniable de la capitale régionale pour les étudiants français, Bordeaux s’avère également être une place de choix pour les étudiants étrangers.

En 2020, c’est 23 703 étudiants internationaux qui sont concernés, une augmentation de 26 % entre 2013 et 2018 (2). Ils représentent 11% des étudiants de la région.

Pour autant, Bordeaux reste largement en retrait sur la scène nationale. En effet près de trois quarts (72 %) des étudiants Eramus se repartissent dans cinq régions : Île-de-France (un tiers), Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie, Grand Est et Hauts-de-France. Au total, la France reçoit en 2020, 258 000 étudiants internationaux. C’est le 1er pays d’accueil non anglophone.

Une stratégie soutenue par la variété des formations

La croissance du nombre d’étudiants s’explique par différents facteurs, et notamment le large panel de formations dispensées. L’Académie de Bordeaux, c’est 3 Universités, intégrant 4 IUT (Institut universitaire de technologie), 1 INSPE (Institut national supérieur du Professorat et de l’Education), 5 écoles d’ingénieurs (publiques et privées), 1 IEP (Institut d’études politiques), l’ISIC (Institut des Sciences de l’Information et de la Communication), l’IAE, et bien d’autres instituts de renom

A cela s’ajoute une jolie collection de Grandes écoles. Des écoles d’ingénieurs et écoles privées, qui viennent renforcer la place de Bordeaux dans l’enseignement supérieur. Parmis elles, l’ENSC, l’École Nationale de la Magistrature, l’École des Beaux-arts, l’École d’Architecture, l’INSEEC, l’ESTEI, le Conservatoire de Bordeaux, Kedge Business School, ou encore les 26 établissements du Campus des Chartrons…

Par ailleurs, bon nombre de ces formations disposent d’une renommée intéressante. Parmi les domaines reconnus d’excellence sur Bordeaux, les sciences de l’ingénieur et l’informatique sont en bonne place. Une information à mettre en corrélation avec la forte activité économique en la matière sur la région, plus que dans le reste de la France.

Une insertion professionnelle des étudiants accompagnée

La qualité des établissements d’enseignement supérieur proposés sur Bordeaux se vérifie notamment par l’excellent score d’insertion professionnelle. Selon le classement annuel de L’Etudiant, qui évalue l’attractivité des villes pour étudier selon un grand nombre de critères, Bordeaux reçoit la note maximale pour son taux d’insertion professionnelle (3).

Si la capitale régionale est classée 9ème du classement général des villes étudiantes, elle se trouve par contre en tête sur le dynamisme de l’emploi. La métropole se fait donc le terrain fertile aux premiers emplois.

Par ailleurs, soutenus par la politique nationale de valorisation de l’alternance et des contrats de professionnalisation, les établissements, notamment les écoles privées, privilégie l’alternance. Une démarche qui vise à professionnaliser les étudiants en alliant théorie et pratique.

Les CFA récoltent également de très bons résultats. En février 2019, 73 % des apprentis de l’académie ont trouvé un emploi dans les 7 mois suivant la fin de leurs études. Le taux d’emploi des apprentis ne cessent de croître ces dernières années. Selon les données les plus récentes, il est passé de 70 % en 2018 à 73 % en 2019. Une tendance observée sur la quasi-totalité des diplômes.

Toujours dans un objectif de professionnalisation des étudiants, les établissements publics, traditionnellement fustigés pour leur manque d’ancrage dans la réalité du marché, tissent des liens avec le tissu économique. Ainsi, depuis 2009, l’Université de Bordeaux dispose de sa propre fondation “Bordeaux Université” (4).

Elle rassemble entreprises, associations, institutions et citoyens autours de 4 grandes missions : soutenir la recherche, développer la professionnalisation des formations pour l’insertion post-études, valoriser le campus universitaire, faciliter le partage du savoir et l’échange.

Des grands chantiers pour améliorer le cadre de vie des étudiants

Outre l’environnement scolaire propice, l’attractivité de Bordeaux réside également dans son cadre de vie. 

Toujours selon le classement L’Etudiant, l’offre culturelle, mobilité, espaces verts sont autant de facteurs qui contribuent à faire de la Métropole un lieu de prédilection pour les étudiants et jeunes actifs. D’un point de vue culturel, l’agglomération rassemble une trentaine de bibliothèques municipales. En parallèle elle compte une quinzaine de cinéma promouvant différents genres et styles cinématographiques, des musées, expositions, événements culturels.

La Métropole a également à cœur de développer son réseau de transport. Elle developpe de nouvelles lignes de tram, fréquences accrues, ajouts de stations et terminus, vélos en libre services et pistes cyclables, voitures en auto-partage… Tous les leviers pour rendre la ville plus propre, plus sûre, plus divertissante, plus praticable, plus attrayante sont exploités.

Comment loger les étudiants bordelais ?

En revanche, la pénurie de logement s’accentue d’année en année. Malgré les chantiers pour mettre sur le marché de nouveaux logements, le marché reste tendu. La ville ne parvient pas à combler le manque d’offre pour les demandes actuelles. Elle arrive encore moins à amortir l’arrivée massive d’étudiants et actifs attirés par la ville, les vignes, la mer, la montagne…

Pour les étudiants, les chiffres sont clairs. On compte 12,9 studios pour 10.000 habitants. Du côté des loyers ils sont parmi les plus chers des villes de France. Ainsi, une fois la perle rare dénichée (studio ou T1), les étudiants doivent en moyenne débourser chaque mois 565€.

Outre les efforts de la Métropole, les Universités, écoles et Instituts donnent également de leur personne pour rester attractives. Ainsi, en 2020, les étudiants du campus universitaire de Pessac pourront bénéficier d’un tout nouvel espace inédit en France, initié par le CROUS (5). Restaurant universitaire, épicerie ouverte jusque tard le soir, studio de danse, salles de réunion, salle de spectacles et café musical, boutique de produits d’occasion… 

C’est tout un espace de vie qui s’ouvre, au plus près des besoins des étudiants, à l’image d’un Bordeaux qui n’a pas dit son dernier mot.

Sources :

(1) Atlas régional des effectifs étudiants en 2017-2018 

(2) Campus France, chiffres clés 2020 

(3) L’Etudiant, Palmares des villes étudiantes 2019-2020 

(4) Université de Bordeaux, Fondation Bordeaux Université

(5) Crous de Bordeaux, Ouverture de l’Espace Campus

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