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Auto-écoles : prendre sans attendre la route de la reprise

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Parmi les entreprises les plus touchées par la pandémie, les auto-écoles attendent une reprise de leur activité. Le passage du permis de conduire est en effet très demandé, étant même le diplôme le plus sollicité en termes de volume en France. Aussi, les quelque 12 000 auto-écoles du pays vivent au rythme des décisions gouvernementales, et souhaitent reprendre rapidement leur activité pleinement. Le permis de conduire ne se limite pas uniquement au Permis B, le permis voiture traditionnel. En effet, les auto-écoles forment aussi à la conduite d’autres véhicules, de la moto au poids lourds. Autant de permis qui ont leur importance pour leurs détenteurs, notamment pour plus de mobilité.

Les auto-écoles face à la pandémie

Limiter les interactions entre les personnes est une norme en pleine pandémie de COVID-19 en France. Les auto-écoles font partie des lieux et des activités où l’interaction est omniprésente. Aussi bien dans les salles d’entraînement théorique, pour le passage du code, mais aussi sur les lieux d’examen… Ou encore dans les véhicules, lors de l’entraînement pratique. 

Avec les confinements, impossible pour les auto-écoles d’ouvrir leur établissement et de recevoir des élèves. Dans ce cas de figure, certains centres mettent à la disposition des candidats des ressources en ligne pour continuer à s’entraîner… Mais qu’en est-il des cours pratiques, qui eux, ne peuvent pas se digitaliser ? Cela impacte pour sûr les chiffres des examens en France. 

Avant la pandémie déjà, les offres de formation à l’examen théorique évoluaient, au détriment des centres de formation traditionnels en auto-école. En effet, les “élèves” ont la possibilité de réviser leur code de la route en ligne et en toute autonomie… Notamment avec le déploiement de plateformes d’apprentissage en ligne. Aucun encadrement, l’élève choisit lui-même à quel date il réalise son examen. Ce qui a pour conséquence d’augmenter considérablement l’échec au code de la route… Avec seulement 50.5% de réussite en 2019, contre 66% en 2017, avant le développement de ces plateformes. 

L’arrivée de la COVID-19 continue alors à creuser les écarts entre les auto-écoles et les plateformes digitales, renforçant le pouvoir de ces dernières. En effet, durant le confinement, les plateformes en ligne permettent de travailler sur la préparation de l’examen sans se déplacer. 

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Les auto-écoles aident à apprendre la conduite avec les conseils des formateurs.

Une relation essentielle pour l’avenir

Les auto-écoles jouent un rôle essentiel dans la vie des élèves qui se préparent aux examens. En effet, les formateurs les accompagnent dans leur apprentissage, jusqu’à l’examen final. Pour exercer un métier, avoir un permis de conduire est un atout pour le recrutement. Pour certains métiers, avoir le permis est même obligatoire, comme pour la logistique, la livraison. Ce sont d’ailleurs des métiers à fort potentiel de recrutement, compte tenu de l’évolution des besoins des Français. Une activité pour laquelle il faut conduire… 

L’accompagnement d’un professionnel permet ainsi de bien préparer tous les apprentis en conduite. L’examen évolue pour préparer les conducteurs de demain dès le plus jeune âge, ainsi qu’avec des questions qui évoluent au fil du temps. L’arrivée de la pandémie dans l’activité des auto-écoles n’était alors pas une bonne nouvelle, n’aidant pas les candidats à travailler leur pratique de la conduite. 

Les auto-écoles, comme de nombreuses entreprises fermées, ont pu bénéficier du fonds de solidarité promis par le Gouvernement. Et cela même si elles sont en mesure de présenter des candidats lors d’examens. 

L’apprentissage de la conduite est essentiel pour garantir la sécurité sur la route de tous les usagers. Aussi, les auto-écoles sensibilisent et préparent les conducteurs de demain à maîtriser le code de la route pour conduire en toute sécurité. Des conseils et un accompagnement que l’on ne retrouve pas lors de formations digitalisées. Malgré tout, certaines entreprises comme En Voiture Simone proposent une offre hybride, pour que les apprentis conducteurs puissent allier la flexibilité du digital à l’accompagnement physique. 

La pandémie l’a appris à de nombreux métiers. Le digital ne peut se substituer à l’activité traditionnelle, mais fonctionne comme un allié, un moyen supplémentaire de travailler. Dans tous les secteurs d’activité, il faut ses preuves. 

Les auto-écoles en ligne dépassent-elles les auto-écoles traditionnelles ?

Face à la présence établie des auto-écoles traditionnelles et locales, les acteurs en ligne continuent d’exercer une attraction grandissante. Dans cette dynamique, le leader français, En Voiture Simone, a récemment conclu une année exceptionnelle. Depuis sa création en 2015, la plateforme a franchi la barre symbolique du million d’inscrits. Une accélération significative s’est notamment opérée au cours de la seconde moitié de l’année précédente, avec 400 000 nouveaux inscrits entre juin 2021 et janvier 2022. Pour Edouard Rudolf, cofondateur, la clé de ce succès réside en partie dans l’offre de formation gratuite au code de la route.

Cependant, cette gratuité ne se limite pas au seul aspect du code. En effet, En Voiture Simone propose des tarifs concurrentiels pour l’obtention du permis de conduire, avec des coûts remarquablement abordables, à peine plus de 1000 euros pour 28 heures de formation, comparés aux 1800 euros pour 30 heures dans les auto-écoles traditionnelles. Cette démarche audacieuse non seulement démocratise l’accès à la formation à la conduite, mais révolutionne également les normes établies dans le secteur.

Sources : 

Formation à la conduite : Analyse du secteur économique et du marché. Communiqué ECF du 15 juin 2021

Coronavirus (COVID-19) : les auto-écoles peuvent rouvrir… Weblex

Situation des auto-écoles Sénat, publié le 17 juin 2021

Coronavirus (COVID-19) : du nouveau pour les auto-écoles Weblex

Informations covid-19 (coronavirus) pour les auto-écoles En Voiture Simone

Reprise des activités du secteur de l’éducation routière Sécurité Routière

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